>Marathon de Paris 2009 "version Eric"

Mon Premier (et dernier ?) marathon

Faire un marathon ? un cauchemar, un non-sens, une utopie.
Nous sommes en Octobre, un mercredi soir : entrainement tranquille jusqu’au….
Jusqu’au moment ou Viviane vient m’avertir que Muriel est OK . On va faire les 42195 mètres de PARIS en Avril 2009.
Un coup de fil à Bruno et c’est parti. 11 personnes vont s’inscrire.
Bonjour Coach Edouard, peux tu me faire un programme STP ?
Pour un 10 kms Eric ?
Non pour un marathon.
Arrêtes de plaisanter mon garçon.
Non, je ne plaisante pas. Je veux devenir un marathonien comme le dit Pat (dit Minou).

Je vous passe l’entrainement, long, intensif mais qui nous a permis avec Bruno et Thierry de nous rapprocher (sans aller plus loin). Ah l’amitié. Nous formons maintenant une équipe, une vrai équipe (Snif, Snif)

4 AVRIL
Samedi matin
Thierry fait l’appel . Nous sommes tous la : 11 participants et 2 accompagnatrices.
C’est parti en train pour PARIS..
Arrivée 12h 18 gare de l’est.
Direction l’hôtel : Sympathique mais bruyant (n’est ce pas Dom ?).
L’après-midi est consacrée aux retraits des dossards et à la recherche de la potion magique pour aller plus vite le dimanche. Nous on a trouvé ! on admire de jolies filles peu habillées lors d’un défilé de mode mémorable.
Ensuite Pasta-party avec un groupe qui confond musique et cacophonie.

5 AVRIL
Le sommeil a été difficile.
Départ programmé pour tout le monde à 7h30.
Nathalie ?? c’est pas tout le monde et elle se pointe à…..8 H .
Ce retard a le don d’énerver Bruno et Thierry. Conséquence, je paume Bruno qui détale comme un lapin devant nous…. Avant de le retrouver miraculeusement juste avant le départ de 8h45.
A cette heure précise, au coup de pétard, c’est la libération (de Paris).
Je vous passe les 27 premiers kms ou tout va bien. Nous suivons facilement le ballon des 3h 45. J’ai même le temps d’expliquer à Bruno que le château qui se dresse devant nous à VINCENNES n’est pas le château de Versailles…. Enfin je fais le malin, c’est finalement du tourisme le marathon…
Puis arrive les ponts et c’est le début du cauchemar.
Bruno s’en va sans un regard (re-Snif). Je viens d’en terminer avec mon role de lièvre.
Le Bruno me remerciera chaleureusement à l’arrivée après avoir pulvérisé son record.
Je reviens à la course et je maudis les organisateurs : ils ont construit le Mur du 35eme KM AU 28eme : les Salauds.
Le but reste de faire moins de 4h. Je gère, je calcule, je gère encore, je calcule encore.
Résultat : 4h et 15 secondes . Bien calculé….
Retour à l’Hôtel ou les meilleurs sont déjà douchés, habillés . Comme neufs en somme.
Pat, Gilles et Thierry sont de ceux la.
Puis arrive Pierrot, Jean-paul bien crevés de leurs efforts.
Les filles arrivent en ordre dispersé. Nathalie et Anita pour commencer puis Viviane.
Il manque qu’ une personne. : Muriel perdue dans les rues parisiennes.
Tout le monde ou presque (certains ne peuvent plus bouger) part à sa recherche.
Elle arrive enfin avec à son palmarès un marathon et quelques kilomètres dans la capitale.
Gare de l’est : Moules et frites, Bière à gogo, pichets de rouge pour Pat (dit Minou).
Puis c’est déjà le retour qui est plutôt joyeux, festif mais surtout bruyant.
Il faut dire que tout le monde a pris dans son sac une bouteille de crémant….sauf Anita…
Bravo la future femme de Pat (dit Minou).Non seulement elle nous emmène dans cette galère mais elle ne paye pas un coup pour son premier marathon.
Tout se perd dans le monde de la course à pied..

Voila pour le récit très imagé du Week-end.
Ont participé a cette aventure : Muriel, Viviane, Anita, Nathalie, Patrick (dit Minou), Gilles, Thierry, Bruno, Pierrot (c’est marqué), Jean-Paul.
Bravo aux 2 accompagnatrices : Marie-jo et Dominique (aussi douées en Orientation que Muriel) qui nous ont supporté pendant ces 2 jours .
Merci également à Gégé qui nous a rejoint dimanche comme photographe et qui a soutenu les filles sur la fin de course.
Pensées a Coach Edouard pour son programme musclé mais efficace.

Juste un regret : qu’Isabelle (et éventuellement John) n’ait pu nous suivre dans ce périple. Ce n’est que partie remise….

Eric